Nous visitons, la Citadelle d’Alep le matin, elle nous a réconcilie avec la ville. Les restaurations sont très belles et j’ai flashé pour la petite cour avec l’olivier.

Dès que la visite est terminée, nous partons vers Homs, où nous avons passerons une nuit « au Grand Hôtel », s’il vous plaît !!

Le lendemain est notre dernière étape, nous allons vers le Krak des Chevaliers. Les paysages sont absolument splendides, j’en ai pris plein les yeux, et c’est vrai j’ai un peu regretté que nous n’ayons pas séjourné « Chez Francis » (alors qu’il y a de la pub partout sur le bord de la route,) c’est un hôtel résidence situé sur une colline qui domine toute la vallée… là je me serais vraiment éclatée… la prochaine fois c’est sûr !! En revanche l’intérieur de Krak ne me m’a pas bouleversée, c’est moins bien entretenu que la Citadelle d’Alep, en fait j’ai trouvé l’extérieur beaucoup plus intéressant au niveau des photos et je me répète quels paysages !!

Voilà nous rentrons à Damas. C’est là que va s’arrêter provisoirement ce petit récit. J’espère que ça vous a plu, je ne sais pas si vous avez été nombreux à aller jusqu’au bout, (peut-être suis-je toute seule !!!) en tout cas je le souhaite. Moi je me suis bien amusée.

Je voudrais dire un grand merci aux deux copines, qui se reconnaîtront, pour s’être occupées de la ménagerie féline… surtout à celle qui a été en charge de Lulu. Qu’elle se rassure si elle lit ses lignes, il a vite oublié son traumatisme d’enfermement et est de nouveau redevenu lui-même : très enfant gâté… Merci encore à toutes les deux!

A bientôt pour une prochaine histoire…

       Les campements nomades se regroupent. Sûrement pour mieux affronter le climat, c’est vraiment l’hiver, il fait froid et il pleut. Mais même la pluie ne semble pas vouloir rester dans le coin ! Tout est sec et poussiéreux.

       Les tentes paraissent être de fortune. De temps en temps une femme sort de l’une d’elles et court vers une autre. De quoi sont faites leurs heures dans ces campements ? Les moutons paraissent plus alertes que les gens. Pourtant au pied de certaines toiles nous voyions une parabole satellitaire qui donne à penser qu’ils ne se sont pas tout à fait coupés du monde. Est-ce le chef du village qui détient cette clé vers l’extérieur ? Et ont-ils accès à certaines de nos émissions genre STAR AC ???? Ca doit secouer dans les tentes !!!!

      Nous passons Homs, la route est plus verte, les villes et les villages sont plus nombreux : la vie doit être plus douce ici.

     Enfin Alep. La ville est plus grande que je ne l’imaginais. Du coup il va nous falloir un long moment pour trouver notre hôtel : le Mirage, qui a bien faillit en être un. J’espère même à un moment qu’il s’appelle le Miracle… en fin après une heure et demi de « tourne en rond », nous nous décidons à demander de l’aide à un chauffeur de taxi. Il nous sourit, ce retourne et pointe le doigt juste au dessus de nous : Là !!! Nous avons du passer devant 3 ou 4 fois…quand on est pas doués hein ?

      Le temps de défaire les valises et de nous sustenter : il est cinq heures. Nous irons à la citadelle demain, pour l’instant nous essayons le souk…

Un seul mot : Ouaouhhh !!!

Nous nous faisons alpaguer tous les mètres :

-         Hello my friend where do you come from?

-         Come and see my stuff, good one, the best one… Not expensive, good quality

Je traduis pour les non « anglisants »

-         Salut mon pote. T’es d’où ?

-         Viens voir mes trucs, c’est ce qu’on fait de mieux, pas cher et de bonne qualité…

Tu parles !!!

    Nous descendons toute la rue de souk sans même nous retourner… et bien sur sans rien acheter. Arrivés en bas nous nous prenons une mega averse de grêle sur la figure : c’est pas notre jour !!

   Nous rentrons à l’hôtel un peu déçus par ce harcèlement, et nous décidons de ne passer qu’une nuit à Alep. Demain matin nous visiterons la citadelle et nous partirons directement vers le Krak des Chevaliers (Na !!!)…

     La route jusqu’à Homs est plate et entourée de sable et de rocailles. De temps en temps, un épineux traverse poussé par les vents nous faisant penser à un vieux western. Le peu de  villages (ou petites villes) que nous rencontrons s’annoncent par des amoncellements de sacs en plastique : des milliers de sacs.

       Nous voici arrivés, nous trouvons l’hôtel facilement, c’est presque l’immeuble le plus haut de Palmyre… Simple et sympa la chambre située du côté de la palmeraie nous permet de faire quelques photos et puis il y a aussi un restaurant panoramique qui donne une vue imprenable de ce côté des ruines. Mais question chauffage il y a un petit manque, je pense qu’il vaut mieux venir en été ou au printemps. Décidément la clim réversible c’est pas çà !!

      Le site antique est vraiment impressionnant !! La « nouvelle » ville paraît toute petite à côté. Il ne fait très beau, et notre guide, Monsieur Ibrahim,  parle un français très approximatif… mais bon, c’est somptueux. Il faut faire vite car l’heure est avancée nous faisons donc une visite éclair de la vallée des tombeaux, et de l’extérieur de l’un des châteaux de Saladin qui domine la cité. De là-haut on voit tout Palmyre et la construction du monument est, elle aussi, impressionnante, bien sur rien à voir avec les châteaux de la Loire : c’est nettement moins fin !

Demain : Alep… si vous le voulez bien.

Le désert est rude sur la route qui mène de Damas à Palmyre, cependant,  nous  y avons  vu quelques petites originalités  : une jolie mosquée bleue au milieu de nulle part,  quelques maisons traditionnelles reconstituées sûrement pour le plaisir des touristes tant elles ont l’air d’être posées dans un coin de désert – au tour rien !! Et puis il y a eu aussi le « Bagdad café » construit de bric et de broc et juste à côté une amitié naissante entre un dromadaire et un petit canard … peut-être le début d’une belle histoire du désert ?

A demain !!!

Voici aujourd'hui quelques photos de notre petit chat.. devenu grand : Lulu.

Il nous est tombé du mur mitoyen, autant dire du ciel, alors qu'il avait à peine les yeux ouverts, nous l'avons nourri au biberon, pendant une petite semaine. Il a très vite compris qu'il y avait mieux, s'est littérallement jeté sur une petite peau de poulet me faisant ainsi comprendre que désormais il faudrait prévoir autre chose que du yaourt.

Au début je croyais bien que c'était une fille, je l'avais donc appelé(e) Lola,  quelques uns de mes amis, m'ont prévenue qu'il était difficile de savoir à cet âge si c'était "un" ou "une", il a bien fallu constater que nous ne savions pas trop de quoi il en retournait... j'ai donc opté pour un prénom unisexe et Lola est  devenue Lulu... et tant mieux, parce que c'est un beau garçon maintenant...

Nous espérons pouvoir le ramener en France car il fait partie intégrante de la famille, le seul hic, est qu'il est un peu trop habitué à être dehors, et que nous sommes en appartement en France, mais bon d'ici là Lulu sera devenu adulte et peut-être plus attaché à l'intérieur et aux siestes, qu'il affectionne déjà beaucoup d'ailleurs... Si vous avez des conseils, allez-y je suis preneuse...

Et pour ceux qui se souviennent : une petite pensée pour Djibouti!!

Salut à tous et à bientôt.

Si vous lisez ceci c'est donc que vous avez eu mes coordonnées, merci de l'attention que vous portez à ce petit espace. Je vous ai fait un petit album photos des vieilles rues de Damas que nous avons visitées la semaine dernière. Pas de photos des copains, mais je pense que ça viendra.

N'hésitez pas à me faire vos commentaires... (si si!!!)

Pour ceux que ça intrigue le chat sur la page titre est le fameux LULU... à bientôt sur les ondes webiennes.